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Abstract
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La cinétique de VO2 mesurée à l’étage pulmonaire est utilisée pour appréhender les réponses énergétiques des muscles squelettiques ainsi que les mécanismes de régulation de la phosphorylation oxydative. Lors d’un exercice à intensité constante la cinétique de la VO2 suit globalement une évolution de type exponentiel avec élévation initiale rapide puis dérive progressive pour tendre vers un état stable. L’objectif de cette étude est de critiquer l’existence de cette composante lente de VO2 lors de l’exercice à intensité constante chez des sportifs de haut niveau. Méthodologie : 45 cyclistes de haut niveau (âge: 23±2,5 ans; poids 70,1±6 kg; taille 179,8±6 cm, VO2max 70,8±4,9 ml/kg.min et puissance maximale tolérée 400±30 Watts) ayant participé à au moins deux des trois grands tours (Tour de France, d’Espagne ou d’Italie) ont réalisé trois exercic2es de 10 min à une intensité constante mais progressivement croissante (25 Watts SV2) séparés chacun par 10 min de récupération passive. La cinétique de VO2 a été étudiée au moyen d’un modèle bi exponentiel au niveau de ses deux phases : Composante Rapide (C.R) et Composante Lente (C.L). Résultats et discussion: De nos résultats, il ressort que la C.L n’a respecté aucun des deux critères classiquement décrits dans la littérature, à savoir : excès de VO2 >200 ml/min et 10% de C.R (Tableau 1). Les données montrent que l’amplitude minime de la C.L de VO2 observée lors des trois efforts (respectivement : 2,4±3,2%; 1,8±2,3% et 1,7±2,4) coïncide avec une augmentation de 0,4±7,5%; 12,9±11,0% et 19,4±12% de la ventilation (VE). La variabilité de VE est donc plus considérable que celle de VO2. Il existe une augmentation significative (P<0,001) au niveau du lactate sanguin lors des trois efforts (fin-repos) respectivement de 1,04±0,98; 1,43±1,05 et 2,53±1,44 mmol/l. L’absence de différence significative entre les 2 premiers exercices par rapport à l’augmentation de la production lactique lors de l’exercice sup
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